dimanche 30 novembre 2008

Crise politique en Mauritanie : A-t-on fait un geste comportant des nouveaux éléments substantiels à la délégation française ?


La France doit terminer sa présidence de l’Union Européenne le 31 décembre prochain.
Dès le premier janvier 2009, c’est la Tchéquie qui prendra les commandes de l’Union Européenne, jusqu’au 30 juin 2009, donc six mois d’inconnu… Pourquoi ?
Pour plusieurs raisons, dont trois importantes :
- La Tchéquie ne reconnaît pas la convention de Cotonou, donc pas de dialogue en continuité au terme de l’article 98.
- La Tchéquie ne sait même pas où se trouve la Mauritanie , contrairement à la France qui a des relations profondes et multiformes avec Nouakchott.
- La Tchéquie est un béni-oui-oui de la Maison Blanche : de toute l’Europe centrale, elle est la plus docile à la politique américaine.
C’est pour les raisons que voilà, qu’il est d’un intérêt vital pour notre pays de trouver une sortie de crise avant la fin de la présidence française et l’Union Européenne.
Mais que demande (ou que propose) la France ?
La partie mauritanienne, leader de l’opposition, Sidioca et HCE confondus, garde un silence mortel. Mais comme on dit, Lakhbaar Tebgue Vidar…
Ils ont intérêt à informer l’opinion publique des positions des uns et des autres, sinon, ils laisseront l’espace libre aux spéculateurs peshmergas et consorts, qui se frottent déjà les mains devant le silence coté mauritanien. Peut être y’aura-t-il une déclaration historique à Kiffa ?
Quant au président de Lemden, il a intérêt à communiquer au FNDD le contenu de l’entretien qu’il a eu avec les envoyés de l’Elysée et du Quai d’Orsay.
Taghadoumy, CRIDEM, Al Akhbar, Saharamédia et autres, ont contracté une diarrhée à l’échelle 7 baguettes, pour avoir accès à ces dernières rencontres franco-mauritaniennes.
Il courrait depuis samedi 29 novembre 2008 derrière les boys de Cheyakh, pour grignoter quelque chose. Mais Cheiyakh aurait été exigeant. WAIT AND SEE !

samedi 29 novembre 2008

Mohamed Lemine Ould Guig et Cheyakh Ould Ely: vont-ils échapper à l’opération "monsieur propre" ?


Le ministre secrétaire général de la présidence, monsieur Mohamed Lemine Ould Guig (alias tête de cobra), ex PM de Ould Taya et Cheyakh Ould Ely, actuel directeur de cabinet du président du HCE, sont tous les deux actuellement très "proches" du général ; mais cela ne les empêche pas d’être trempés, dans la "sauce" des Roumous-El-Vessad ?
Avec leur passé rempli de gabegies, et de trafics d’influence, surtout du temps où Ould Guig, à l’époque PM, fit main basse sur des dizaines de maisons à la SOCOGIM Moaouiya par le truchement de SOMITEL (prête-noms). Dié Ould Hamady, ente vem ?
Plus grave que le scandale des employés fictifs de SOMITEL, il faut rappeler le séjour désastreux de Ould Guig au CSA (Commissariat à la Sécurité Alimentaire ), qu’il transforma en villas cossues avec souterrains à l’Ilot K et extension.
Cheyakh quant à lui, est aujourd’hui interpellé par les archives du secrétariat d’Etat à l’UMA dont il transforma les fonds en troupeaux de bétails, appartements et villas dans les quatre coins de Nouakchott. Il sera donc difficile aux deux hommes d’échapper à la justice, s’il y aura justice pour tous…
Ce n’est pas parce qu’on est à coté du patron, qu’on doit être au dessus de la loi ; et il est très facile de se montrer honnête, alors qu’on possède les biens d’autrui.
A moins qu’ils fassent exception, ces deux hommes doivent aujourd’hui, plus que jamais, montrer patte blanche. Lol
Ahmedou Ould michel, quant à lui, le conseiller très économique du HCE, doit savoir que les inspecteurs de la Cour des Comptes savent tout sur lui, surtout quand les ADC florissaient à la BCM. Tieub tiaba, entouma vem ?

La wilaya de Nouakchott ne semble pas avoir reçu le message du général.


Malgré la sortie du général à Hay Essaken, et surtout son intervention appelant les autorités administratives à cesser immédiatement la pratique du double emploi et autres attributions de terrains fictifs, le wali de Nouakchott, les walis mouçaid, les hakems et les topographes de l’urbanisme, continuent à semer la pagaille, en créant des batailles rangées dans les périphéries de la capitale.. Cette injustice de la wilaya consiste à attribuer sciemment des terrains qui sont déjà la propriété d’autres citoyens, depuis plus de 10 ans. Le cas le plus scandaleux est celui des lotissements de Teyarett, Dar El Barka extension 2, 3, 4… attribués à tout le monde, alors que ces extensions n’existent que de nom. En tout cas, le Hakem de Teyarett ignore tout ce qu’on appelle extension Dar El Barka et suite, alors que le wali continue à attribuer cette zone, les yeux fermés mais surtout "bandés". Ley.
Mais selon une enquête des limiers de LTV, le wali actuel, monsieur Mohamed Lemine Ould Moulaye Zeine, est souvent induit en erreur par les hakems et leurs redoutables et malhonnêtes topographes, soi-disant chefs service de l’urbanisme de la Moughataa.
En effet, les hakems sont devenus spécialistes dans la confection des dossiers composés de faux et d’usage de faux.
Les dossiers sont visés par tous les services concernés, donc prêts pour la signature du wali, lequel wali ne peut pas être au four et au moulin pour tout vérifier. Il signe par exemple des lettres d’attribution ou des permis d’occuper en faisant confiance à des hakems incompétents et voraces.
En tout cas, si le général apprend que ses instructions sur l’interdiction des pratiques injustes, n’ont pas été respectées, gare à toute l’administration de la wilaya de Nouakchott et ses annexes.

Crise politique en Mauritanie et la position américaine : statu quo


Après le 06 août 2008, la Maison Blanche a exigé le retour immédiat de Sidioca. Il s’en suit la fameuse liste des personnalités du HCE, membres du gouvernement et autres, qui sont interdits de séjour dans le pays de l’oncle SAM. Puis, tout d’un coup, le silence assourdissant.
Y’aura-t-il un changement en faveur du HCE, avec la nouvelle administration des démocrates et lequel ?
La pratique nous apprend que les démocrates américains ne sont pas des va-t-en guerres et la Mauritanie ne sera pas certainement, la priorité d’Obama, le président américain élu.
On parle toutefois, dans certains salons de Nouakchott, proches des FLAM, du rêve que caresse le lobby des noirs américains, pour installer un régime négro africain en Mauritanie. Affaire à suivre après l’investiture d’Obama. Sarr Ibrahima, t’es où là ?

mercredi 26 novembre 2008

Visite au Trarza et au Tiris Zemour : les mêmes amateurs de l’époque Taya répondent présents.


Est-ce que le Général Ould Abdel Aziz sait que ceux qui sont venus l’accueillir à Rosso et à Zouératt, sont les mêmes fumistes qui applaudissaient Moaouiya, Ely Ould Mohamed Vall, puis tout récemment Sidioca.
Ils sont infatigables et sans loi ni foi. Applaudir les gouvernants est leur vocation naturelle !
Ils accaparent la parole, l’espace et même l’air, ne laissant aucune possibilité aux pauvres habitants de Rosso et de Zouératt, de s’exprimer ou de participer à l’accueil qui devait être pourtant, le leur.
Mais les fumiers des salons de Nouakchott sont sans scrupule. C’est l’occasion pour eux de sortir leurs beaux boubous et de rivaliser dans la conduite des VX de luxe 4x4, mal acquis.
Ils pensent qu’en se présentant devant le général, ils se feront pardonner tous les biens qu’ils ont volés aux citoyens.
Parmi eux, il y’a beaucoup de roumouz el vessad, mais ils se cachent derrière le slogan "Bienvenu mon Général, sauveur de la patrie ". Il y’a aussi des hommes d’affaires de versatilité légendaire.
Leur fécondité dans la production des slogans qui plaisent et séduisent, est riche.
Anciens repris de justice, Kadihines ou Nasseriens, ils ont un plaisir extraordinaire de se livrer une bataille féroce pour plaire à tout président. Ils se disent tous originaire de la région visitée, alors qu’ils ne connaissent que Nouakchott où fleurissent leurs affaires louches.
Si le chef de l’Etat veut vraiment être en contact direct avec les populations visitées, il doit interdire aux gens de Nouakchott de le suivre dans son itinéraire. Ils n’ont qu’à attendre leur tour à Nouakchott.
Malgré cette fiesta des hypocrites, le général Abdel Aziz prend plus de galon et d’aura aux yeux des populations que le régime sidiocarien, avait affamées et assoiffées. Apparemment Sidioca n’est plus qu’un souvenir lointain…

Inspection d’Etat au Ministère du Développement Rural et à la CNAM


Les limiers du contrôle d’Etat sont actuellement les hôtes du ministère du Développement Rural et de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.
Qui est visé ? On le saura dans les jours qui suivent.
En tout cas, Koréra Issagha, ministre Sidiocarien limogé, n’échappera pas cette fois-ci aux inspecteurs d’Etat, parce que Messoud n’est plus là pour menacer de sortir de la majorité présidentielle et de retirer son ministre. Lol.
Tout le monde sait que Mohamed KB Ould Cheikh Abdallahi, puisait impunément dans les tiroirs et magasins du Développement Rural, époque Koréra qui tirait les dividendes dans cette complicité de prédateur hors série. Du jamais vu sous Koréré le criminel agro économique attitré…
Cela est aussi valable pour Ould Yali qui a détourné tout le département de l’Energie et de l’Hydraulique pour acquérir plusieurs villas à Tevragh-Zeina. Quand est-ce que le HCE va-t-il rétablir le contribuable mauritanien dans ses droits en saisissant les maisons que Ould Yali avait achetée en moins d’un an au vu et au su de tous ?
Quant à Boidiel, il ferait mieux de sortir du FNDD parce qu’on ne prend pas 12 millions d’ouguiya comme frais de buvette, dans une caisse d’assurance maladie pour les populations les plus pauvres de la terre.
Mais voir Boidiel dans l’opposition est un phénomène peu ordinaire. L’homme est un grand commis de l’Etat et il est à ce titre indispensable pour tous les régimes.
Mais Moudir Ould Bouna, actuel directeur général de l’AMI est entrain de prendre la place politique de Boidiel. WAIT AND SEE !

Bureau de l’aéroport de Nouakchott : la douane a son Général.


Depuis l’apparition des Généraux en Mauritanie, Sid'El Moctar Ould Sydonia a eu l’idée d’en devenir un, lui aussi.
Il se dit aujourd’hui Maréchal des douanes, depuis son affectation au bureau aviation de Nouakchott.
Il ne reconnaît pas les autres grades des colonels des douanes. Cette folie de grandeur de Sid'El Moctar est un héritage de Mohamed Ould Mohamedou ex DGD des douanes et d’Abdallahi Ould Souleymane, ministre des finances CMJD. En effet, le grade immérité d’inspecteur principal a été attribué par les deux hommes de Lahwach pour faire plaisir à Ould Sydionia.
La direction générale des douanes doit vraiment se débarrasser de cet harpagon qui se prend pour le maître des cieux et de la terre.

Tidjani ELF arrêté dans le cadre de l’affaire Air Mauritanie.


En fin, Tidjiani ELF le sorcier intercontinental vient d’être arrêté, à son retour de l’étranger.
On se souvient qu’un mandat d’arrêt international avait été lancé par le Parquet depuis que l’affaire Air Mauritanie a éclaté.
Ce crétin, qui se dit franc-maçon a été en grande partie, à l’origine de la liquidation d’Air Mauritanie, symbole de la fierté nationale.
En tant qu’ancien président du conseil d’administration de la compagnie nationale, Tidjani imposait son monopole de fournisseurs, de tout ce qui est fioul et lubrifiants, à des prix surfacturés par la société ELF Mauritanie dont il est le patron très particulier.
Cette situation de pillage criminel de la compagnie dura plusieurs années, avec la complicité des autres prédateurs à savoir les anciens ministres de l’Equipement et des Transports, ceux des Finances et tous les différents directeurs.
En plus de cela, Tidjani suçait les mamelles de la compagnie en percevant un salaire mensuel d’un million d’ouguiya, comme si la fortune d’ELF qu’il gère ne lui suffisait pas. Aujourd’hui, il est entre les griffes de la justice et il est plus trempé qu’Abdallahi Ould Moctar, son actuel compagnon de prison et qui lui, ne percevait aucun salaire d’Air Mauritanie.

Le cancer des faux diplômes atteint toute l’administration mauritanienne.


Il est regrettable de noter qu’au moment où le HCE engage une campagne "monsieur propre", dans tous les domaines, les administrations publiques et parapubliques sont infestées de détenteurs de faux diplômes, docteurs en ceci, docteurs en cela. C’est grâce à des interventions des députés frondeurs, des chefs de tribus ou des promoteurs des fausses voix, que ce phénomène est apparu, et ronge toute la politique de l’emploi.
Il porte préjudice à la planification de la formation des cadres, parce que les vrais diplômés n’ont plus de débouchés à cause des pléthores des faux docteurs en tout genre.
Le HCE doit étendre l’actuelle opération "monsieur propre" aux recrutements dans la fonction publique. A suivre…

lundi 24 novembre 2008

Echos de Lemden : Le reporter de LTV développe une crise de nerfs


Les bureaux offerts à Lemden au président makhloua Sidioca, par l’homme d’affaires très contesté, monsieur Haba Ould Mohamed Vall, père de la Nebghouha, ont finalement servi à quelque chose !
En effet, l’ex président éphémère (heureusement pour la Mauritanie !), les utilise chaque jour pour recevoir les citoyens et citoyennes de Lemden, devant lesquels il prononce des discours fleuves, commençant par : « Mowatiniya El Aïzza (chers citoyens)».
Le reporter de LTV qui a l’insigne honneur de partager le quotidien de Sidioca, meurt d’ennuis. Il semble même développer des crises de nerfs.
La présence des gens du FNDD se raréfie de plus en plus. Selon les confidences de ces derniers, Sidioca serait en partance secrète pour Kaolack Médina Baye, pour rejoindre ses cheikhs spirituels.
On parle aussi d’un mariage qu’il contracterait avec une minette lemdenoise, ce qui n’est pas du goût de KB. Abdely, inte mnein ?
Si Sidioca était assigné à résidence à Nouakchott, par les militaires, il l’est maintenant plus à Lemden, par l’ex première dame, qui ne veut pas entendre parler de compromis.

Rappel des ambassadeurs : le plus gros reste à faire.




Le Haut Conseil d’Etat a rappelé les ambassadeurs suivants en poste à l’étranger, pour activités contre le mouvement rectificatif salutaire pour le pays.
Il s’agit de Mounina Mint Abdallahi, représentant auprès des organisations internationales à Genève, de Mohamed Lemine Ould Yahya en poste à Damas, de Sidi Mohamed Ould Sidatty ambassadeur à Abidjan et de Ould Selmane en poste à Pretoria.
On reproche à ces ambassadeurs leur silence et leur manque d’activisme pour faire connaître le nouveau message des autorités de Nouakchott.
Leurs Excellences rappelés, seraient des agents de Sidioca, de Ould El Waghef et de KB.
Le bruit courrait avant, que tous les ambassadeurs de Mauritanie ne pouvaient pas être rappelés, faute de trouver des remplaçants, tant que la communauté internationale n’aurait pas reconnu les nouveaux gouvernants de Nouakchott.
Le rappel de ces ambassadeurs inaugurerait un mouvement général qui toucherait non seulement les ambassadeurs, mais tous les diplomates en poste à l’étranger.
Cependant, a-t-on assez d’argent pour supporter les frais de transport de cette pléthore de parasites improductifs placés par le couple malheureux SIDIOKB ?
De toute façon, le métier de diplomate est déjà assez dévalué par la nomination des deux consuls très "généraux" à Dakar et à Las Palmas. Cheikh El Bekaye lui-même le sait. Ley.

dimanche 23 novembre 2008

Réunion d’Addis-abeba : la communauté internationale tourne le dos à Sidioca.


On s’attendait ce 20 novembre à un train de sanctions et des menaces plus virulentes, voire même des insultes, à l’adresse des gouvernants actuels.
Et comme le dit le proverbe bien de chez nous : « est nu celui qui s’habille avec le temps ».
Mais voilà que le communiqué qui sanctionne les travaux de la réunion d’Addis-abeba, tant attendue, invite à la poursuite du dialogue et recommande à cet effet une délégation de haut niveau à Nouakchott.
Même Bernard Kouchner, le ministre français de la coopération adoucit ses propos en disant que les sanctions ne peuvent avoir d’effets que sur le peuple, ce qui ne doit pas être un objectif en soit.
Le nom de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n’a même pas été prononcé une seule fois, comme si les dunes de Lemden ont déjà enseveli le président déchu, dont les supporters mettaient tant d’espoirs sur cette réunion, pour mettre fin au mouvement rectificatif du 06 août 2008 et rétablir leur pouvoir mafieux.
Comme on dit, on a beau courir, mais la vérité nous rattrapera toujours : à Addis-abeba, c’est la sagesse qui a eu raison !
Les Etats ne défendent pas des valeurs mais des intérêts, et il se trouve que ces intérêts sont actuellement bien préservés par le HCE et son gouvernement.
Voilà que Sidioca jouit aujourd’hui de toute sa liberté à Lemden, et on n’enregistre aucune manifestation de soutien, même pas dans son propre fief !
La question qui se pose aujourd’hui aux Boidiels, Bedredine, Mansour, Messoud et compagnies, est la suivante : n’était-il pas préférable de laisser Sidioca en résidence surveillée à Nouakchott et continuer à mentir à l’étranger pour vanter la popularité et la légitimité d’un homme, qualités qui n’existent que dans les rêves de KB ? Ley.

CDHLCPI : le scandale est toujours endormi.


Sur le plan de la criminalité économique jamais enregistrée dans l’histoire de notre pays, l’affaire du Commissariat aux Droits de l’Homme, à la Lutte Contre la Pauvreté et à l’Insertion (CDHLCPI), est de loin, mille fois plus grave que celle d’Air Mauritanie qui, en réalité relève de la responsabilité indirecte du premier Premier ministre de Sidioca, en l’occurrence Zeine Ould Zeidane qui a entériné la liquidation de la compagnie nationale, pour faire plaisir à un homme d’affaires de la place, qui n’a pas l’habitude de lésiner sur les moyens pour obtenir ce qu’il veut. Lol.
Peut être que l’instruction actuellement en cours va conduire aux commanditaires réels de la liquidation d’Air Mauritanie. En tout cas, Zinzin fait actuellement des nuits blanches depuis l’arrestation de Abdallahi Ould Moctar et les autres responsables de la défunte compagnie.. Wait and see.

KB : menace Sidioca de divorce.


« Si jamais tu acceptes de négocier avec l’OUA, l’UE ou le HCE, ne comptes plus sur moi comme épouse et restes à Lemden pour toujours... Le peuple mauritanien est ingrat et il n’a qu’à souffrir de tous les embargos du monde. C’est compris ? Après nous, c’est le déluge… » C’est en ces termes, que l’ex première dame aurait menacé Sidioca el makhloua.
KB aurait appris en effet que Sidioca prête aujourd’hui le flanc à une sortie de crise qui exclu son retour, si éphémère soit-il, à ses fonctions de président de la Mauritanie , chose quasiment impossible, lui auraient fait savoir, les ambassadeurs de l’Union Européenne récemment en visite à Lemden.
De sources lemdenoises, les cousins "puritains" proches de Sidioca seraient entrain de lui chercher une jeune épouse (encore vierge), issue de la collectivité des Ideydba. N’est-ce pas mieux que le palais ocre éjectable, KB et Abdelly ? Ley.

mercredi 19 novembre 2008

Les ambassadeurs européens chez Sidioca : l’ex-président déçoit et confirme son manque de patriotisme.


Les ambassadeurs européens qui viennent de rendre visite à Sidioca déchu, seraient surpris de constater que l’homme s’attache plus à ses intérêts égoïstes qu’à celui de la Mauritanie et son avenir.
En effet, les diplomates européens ont expliqué largement à l’homme de Lemden que les conséquences d’un embargo éventuel sur son pays, seraient plus désastreux pour le peule mauritanien que pour les autorités militaires actuelles.
Sidioca a été catégorique et peu soucieux des intérêts de la Mauritanie : « si le peuple mauritanien va en souffrir, tant pis, la responsabilité revient au HCE ».
L’ambassadeur de France, monsieur Michel Vanpooter aurait répliqué, qu’il ne s’agit pas de chercher les responsabilités des uns ou des autres, mais d’être réaliste pour tirer les conséquences en vue d’une sortie de crise.
Se rendant compte que le vieillard s’accroche trop au pouvoir, au détriment des intérêts de son pays, les ambassadeurs de l’Union Européenne ont décidé d’engager des discussions avec les présidents des deux chambres en l’occurrence Ba Mbaré et Messoud Ould Boulkhair, pour ramener Sidioca à la raison.
Mais ce n’est pas la première fois que Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi se moque des intérêts de son pays.
Déjà quand il était ministre des pêches sous Moaouiya, il fut emprisonné pour avoir bradé la ressource halieutique nationale, aux opérateurs étrangers mafieux.
Dommage que celui qui veut présider à nos destinées, ne voit que les intérêts "propres" de son épouse KB. Ley.

Le FNDD se fissure


Le Front National pour la Défense de la Démocratie, mouvement politique autoproclamé au lendemain du 6 août 2008, pour soi-disant défendre la démocratie, connaît actuellement des crises, tant parmi ses dirigeants qu’au sein des militants eux-mêmes.
Une mouvance très importante du Front, appelée Conscience Nationale et qui compte dans ses rangs toute la jeunesse que les dirigeants du FNDD avait réussi à embrigader, vient d’annoncer son adhésion aux orientations patriotiques du HCE.
Le sénateur de Maghta Lahjar lui a emboîté le pas et on s’attend à d’autres défections au sein des instances dirigeantes du FNDD. Peut être d’ailleurs que toute la république, vient de se rendre compte de l’irresponsabilité de Sidioca, à cause des affaires scandaleuses du PSI et d’Air Mauritanie qui viennent d’éclater au grand jour et qui ont éclaboussé surtout, des éléments activistes du FNDD qui cherchaient en réalité à perpétuer le régime de Sidioca, pour se couvrir. Mais trop tard !
Sidioca peut-il dire aux diplomates européens qui est le premier responsable dans ces crimes économiques ? Lol.

mardi 18 novembre 2008

République sécessionniste à Lemden et proclamation partielle de gouvernement Sidioca II.


LTV apprend de sources lemdenoises très agitées, que les sidiocaries ont atteint la création d’une république sécessionniste de Lemden, avec drapeau en plein village.
Cela intervient au moment où une délégation d’ambassadeurs européens accrédités à Nouakchott vient de boucler une série de concertations avec le HCE, le RFD d’Ahmed Daddah et s’apprêtent à se rendre à Lemden pour rencontrer l’ex-président mauritanien ; les ambassadeurs de l’Union Européenne cherchent à prendre la température de Sidioca pour lui signifier implicitement qu’il lui sera difficile de revenir au palais ocre de Nouakchott et qu’il est inutile par conséquent de créer une république séparatiste qui ne fera que compliquer une situation déjà bien tendue.
Notre reporter à Lemden a glissé plusieurs à cause des excréments de vaches. Il est même tombé sur la tête et se trouve actuellement gravement blessé, mais cela ne l’a pas empêché de nous signaler que d’intenses consultations se déroulent à Lemden en vue de former un gouvernement de sidiocaries.
Voici les noms qui circulent dans la capitale des Ideydba autonomistes :
- Ministre de la coopération et des relations avec Louis Michel : Moissa Fall
- Ministre de l’intérieur et de l’extension de Lemden : Baro Abdoulaye
- Ministre de l’Education Nationale et de la Modernisation des filles : Amal Mint Sidi Mohamed
- Ministre des technologies nouvelles et des relations avec Obama : Messoud Ould Boulkhair
- Ministre des affaires sociales et des relations avec KB : Deddoud Ould Abdallahi
- Ministre de la justice et de la lutte contre les stupéfiants : Ahmed Ould Sidi Baba
- Ministre des réfugiés et des relations avec la Chine : Moustapha Ould Bedredine
- Ministre des affaires islamiques et des bonnes relations avec Al-Qaida : Jemil Ould Mansour
- Ministre des pêcheries dans le fleuve Boghé : Mohamed Ould Maouloud
- Ministre de l’OUA et des relations avec Jean Ping : Sid’Amine Ould Ahmed Challa.
(A suivre, parce que notre reporter est très souffrant et malmené par le maire d’Aghchorguitt, un mastodonte très violent, qui a été nommé directeur du protocole au nouveau palais de Lemden). Ley.

Le tout nouveau bâtonnier de l’ordre national des avocats bastonné à Lemden par le maire d’Aghchorguitt.


Une délégation de l’ordre national des avocats s’est rendue à Lemden récemment, pour rencontrer Sidioca El Makhlouâ, avec à sa tête le nouveau bâtonnier Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny.
Monsieur Sidi Ould Meyloud, maire d’Aghchorguitt et nouveau patron du protocole de Sidioca II, leur a réservé un accueil peu courtois en criant ainsi : « Foutez le camp, avocats du diable ! Vous êtes à l’origine de tous les problèmes de la Premier Dame KB. Si l’Etat récupère les places publiques obtenues par la Fondation de l’ex-Première Dame, vous serez responsables et on va vous lyncher. En tout cas le nouveau président de la république de Lemden, ne vous reçoit pas. Allez vous en ! »
Le bâtonnier bastonné en a fait tout simplement la bastonnade du griot parce qu’il n’a pas encore dit un traître mot sur cette affaire. Ç’aurait été un bâtonnier expérimenté et compétent, il aurait au moins, organisé une conférence de presse sur l’insulte du barreau. A suivre…

Affaire Air Mauritanie : y’a-t-il du nouveau ?


Tidjani ELF Mauritanie, le franc maçon intercontinental était président du conseil d’administration d’Air Mauritanie et il empochait à ce titre un salaire net d’un million d’ouguiya.
L’homme aurait acheté une part des actions d’Air Afrique dans la compagnie nationale, ce qui lui confère le titre de membre de conseil d’administration, puis président du conseil.
Mohamed Ould Nani était lui aussi président de conseil d’administration d’Air Mauritanie et bénéficiait du même traitement que Tidjani-ELF, c'est-à-dire un million d’ouguiya mensuel.
Une question se pose : ces deux hommes ont-ils amélioré la gestion d’Air Mauritanie. Sinon, pourquoi ne pas rendre à la compagnie nationale aujourd’hui à genoux, l’argent empoché pour services non rendus, parce qu’on est en pleine opération mains propres ?
En tout cas, Abdallahi Ould Moctar qui était lui aussi président du conseil d’administration d’Air Mauritanie n’a jamais perçu le moindre salaire. N’est-ce pas plus propre ?

dimanche 16 novembre 2008

Les sidiocaries menacent toujours le pays


Depuis que Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est venu du Niger, pour atterrir à la présidence de la république, la Mauritanie connaît une paralysie sans précédent et les "caries" politiques, administratives, financières, tribales, ethniques et sociales rongent le pays de l’intérieur et de l’extérieur.
Les seules choses qui marchaient en Mauritanie, c’était la Fondation KB, la société CSAM de gardiennage de Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, fils de SIDIO-KB, l’agence pour le vol de l’argent des réfugiés de Moissa Fall, les affaires de Ahmed Ould Sidi Baba, avec les promotions injustifiées de son fils mouhidine le nullard, et surtout les caprices de Amal qui a inauguré un trafic d’influences ère nouvelle. La liste est longue… Que Dieu nous guérisse aujourd’hui des sidiocaries qui avancent lentement mais surement pour couvrir l’ensemble de notre corps…
Aujourd’hui, Sidioca est devenu complètement déréglé à Lemden. La maladie de parkinson* dont il est atteint s’est aggravée depuis qu’il est revenu dans son village natal. Heureusement que le psychiatre Dia est toujours là avec une nouvelle clinique équipée pour l’internement des vieillards.
Sidioca veut diriger encore la Mauritanie, alors qu’il na plus personne au Parlement. Il voit aussi que le peuple mauritanien est menacé d’embargo, assaisonné de convoitises des puissances étrangères mercantiles et il ne lève pas le petit doigt pour dire non. Au contraire, il encourage l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique à nous anéantir. Et dire que c’est le président qui "rassure" ! Vraiment, Sidioca n’est pas un patriote, loin s’en faut ; et le laisser présider aux destinées de la Mauritanie est un crime imprescriptible. Il y’a même lieu de le déchoir de la nationalité mauritanienne. Sidioca, est plutôt un nigérien. Etfou bih, il constitue une menace à l’unité nationale et ne cherche qu’à assurer les "arrières" de KB au détriment des intérêts supérieurs de la Nation.

* La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative atteignant généralement l'homme après 50 ans. Elle se manifeste par un tremblement de repos, des troubles du tonus et une akinésie, diversement associés. Elle affecte également l'élocution et le "langage corporel". Comme beaucoup d'autres troubles neurologiques, la maladie de Parkinson est chronique, évolutive et pour le moment incurable. Elle est d'étiologie inconnue.

Après l’arrestation des fossoyeurs d’Air Mauritanie, à quand le tour de ceux du CDHLCPI ?


Tout le monde se rappelle que le commissariat aux droits de l’homme, à la lutte contre la pauvreté et à l’insertion (CDHLCPI) était une affaire de plusieurs milliards d’ouguiyas, soi-disant pour la promotion des droits de l’homme, la lutte contre la pauvreté et l’insertion des jeunes diplômés chômeurs.
Mais les fonds énormes du CDHLCPI ont été utilisés autrement, c'est-à-dire, dans un cadre politicien, parce qu’aucune réalisation concrète n’a été faite et la mission réelle de l’institution a été détournée de ses objectifs.
Comme la compagnie Air Mauritanie, l’institution du CDHLCPI est actuellement en liquidation.
Son liquidateur n’est autre que son ancien directeur administratif et financier, monsieur Zeini Ould Mohamed El Hadi, actuellement directeur général du budget et des comptes. Comment Zeini l’ex DAF mouillé jusqu’au cou, dans le scandale du CDHLCPI, peut-il en être le liquidateur ? Ley.
Ce n’est un secret pour personne : les fonds du commissariat ont été mis dans des sacs et à ciel ouvert, par Zeini lui-même et Cheikh Sid'El Moctar Ould Cheikh Abdallahi, commissaire adjoint ordonnateur principal du budget du CDHLCPI. Destination : Brakna pour le financement (et quel financement), de la campagne de Sidioca.
Aujourd’hui, Zeini et Sid'El Moctar se sont enrichis grâce à l’argent du CDHLCPI. Quand est-ce que le parquet va-t-il ouvrir une information sur la liquidation du CDHLCPI, qui est une affaire plusieurs fois plus grave et plus scandaleuse que celle d’Air Mauritanie ?

El Bedaa nommé ambassadeur à Tripoli : le guide de la Jamahiriya aime-t-il la poésie ?

On apprend de sources diplomatiques généralement plus qu’informées que, Abdellahi Salem Ould El Moualla dit El Bedaa a été nommé ambassadeur à Tripoli.
On se souvient que notre ambassade en Libye était vacante depuis quelques mois, après la nomination de Ould Hmeida au gouvernement issu du mouvement rectificatif en août dernier.
Aujourd’hui Kadhafi apporte son soutien ouvertement au HCE, après un temps de tergiversations.
La nomination d’El Bedaa ne manquera à décrisper l’atmosphère entre Tripoli et Nouakchott. Kadhafi aime bien la poésie et il n’y a pas poète plus inspiré qu’El Bedaa. Mais la poésie rime-t-elle avec diplomatie ? WAIT AND SEE.

LTV s’élève contre l’arrestation de Abdallahi Ould Moctar.




Nous apprenons que Abdallahi Ould Moctar, homme d’affaires a été arrêté dans la nuit du vendredi 14 novembre.
Bien que LTV ne soit pas dans le secret de ce que les autorités actuelles pourraient lui reprocher, nous témoignons toutefois, qu’Abdallahi Ould Moctar est l’un des dirigeants honnêtes des établissements MAOA, groupe multidimensionnel qui a toujours participé de manière significative dans toutes les politiques d’emploi engagées par les différents gouvernements de Mauritanie.
Abdallahi Ould Moctar lui-même, est un vrai commissariat de lutte contre la pauvreté. Les pauvres pères de familles, dont les maisons ont été saisies par la BAMIS pour non respect des engagements contractés auprès de la banque et qui les ont récupérées grâce à l’action bienfaisante d’Abdallahi Ould Moctar, peuvent en témoigner. Les actions de solidarité sociale de l’homme sont innombrables. Un homme qui fait du social doit être traité avec tous les égards.
LTV sait bien que des hommes d’affaires rivaux cherchent à nuire à cet homme, mais nous restons convaincus que le président des pauvres, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, n’acceptera pas que l’ami des pauvres soit injustement malmené.

vendredi 14 novembre 2008

ECHOS DE LEMDEN : Préparer l’après Sidioca.


Le correspondant permanent de LTV qui vient d’élire domicile à Lemden à l’occasion de l’arrivée de Sidioca dans son village natal, nous signale que ce dernier aurait tenu une réunion à huis clos avec Ahmed Ould Sidi Baba et Messoud Ould Boulkhair. Compte rendu de la réunion.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi savoure pendant ce weekend un repos bien "mérité", avec lait de vaches à flot et les appels à la prière rythmés à la tidjania, après l’exercice d’une année de pouvoir qui a été très longue pour tous les mauritaniens, mais qui a permis quand même à Sidioca de se rendre compte qu’il ne peut pas diriger la Mauritanie. En effet, contrairement au Niger et aux autres Etats africains, la Mauritanie est un pays très spécifique.
Selon des informations fraiches provenant de son entourage familial à Lemden, l’ex président est aujourd’hui décidé à quitter la politique pour finir le reste de ses jours comptés dans les mosquées et les mahadras locales.
Mais, dès qu’ils ont appris la nouvelle du retrait de Sidioca de la politique, des grands manipulateurs comme Ahmed Ould Sidi Baba et Messoud Ould Boulkhair et compagnie ont survolé, comme un avion furtif, Ouad Naga, Boutilimit et Aghchorguitt, pour faire un atterrissage forcé sur la piste de Lemden, jonchée d’excréments de vaches.
Sidioca, espérait qu’à l’issue de sa libération, il pouvait rencontrer tranquillement KB dans son village natal, après trois mois de séparation de corps. Mais les activistes du FNDD, marchands de mensonge ont empêché "l’hôte" de Lemden de dormir pendant ce weekend.
Voici ce que Sidioca aurait dit à Messoud et à Ahmed Ould Sidi Baba : « Ah, c’est vous encore ! Foutez-moi le camp…, vous m’avez mis dans la merde et tous les problèmes du monde. Collez-moi la paix et surtout ne me parlez pas de politique.
Moi, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, je sais très bien que je ne suis pas démocratiquement élu ; en bon musulman, j’ai le devoir de dire la vérité devant l’Eternel. Laissons aujourd’hui les mauritaniens élire tranquillement leur véritable président. Et vous Messoud, êtes venu au perchoir grâce à un marchandage malhonnête. Votre parti politique l’APP est minoritaire et vous n’avez même pas cinq députés. Comment pouvez-vous alors devenir président de l’Assemblée Nationale ? Arrêtes de te moquer de la république. Quant à toi, Ahmed Sidi Baba, tu sais que tu as été battu à plate couture et humilié par le député Sidi Mohamed Ould Maham, lors des élections législatives à Atar.
Soyons raisonnables, Dieu nous jugera tous. D’ailleurs j’ai besoin de la TVM pour dire tout cela. »
En regardant Ahmed Ould Sidi Baba, Messoud sauta au plafond en criant : « Non ! Sidioca, ne nous quittes pas. Jean Ping va te sauver, du courage. »
Sidioca : « Arrêtes ton cinéma Messoud, Jean Ping ne peut rien faire et n’a même pas le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Mauritanie, ni lui, ni les américains à plus forte raison. S’il pouvait faire quelque chose, il l’aurait fait en Somalie, au Congo, au Zimbabwe ou ailleurs en Afrique !
Ensuite, tu sais que l’amendement de la constitution qui a été approuvée le 25 juin 2006 par 96,97% des mauritaniens, m’interdit l’exercice de la politique en tant que président. J’ai violé la constitution en créant le parti politique ADIL. J’en ai mare de continuer à tricher et je ne veux pas revenir en prison. Vous savez bien aussi que la majorité parlementaire que j’avais m’a quitté. Ahmed Ould Daddah ne me donnera même pas un seul député ; crois-tu, Messoud que tes cinq députés, peuvent me permettre de diriger la Mauritanie ? Soyons réalistes : je ne peux plus être président de la Mauritanie dans la conjoncture actuelle. Alors, à quoi bon mettre le peuple mauritanien sous embargo pour faire plaisir à Louis Michel ou à Jean Ping actuellement dans la merde du Congo.
Je suis un cheibany musulman et je veux finir le reste de ma vie dans la mosquée et au milieu de mes enfants, surtout avec KB que j’aime bien. Lemden est sacré, on n’y ment pas comme à Nouakchott. Allez-vous en (pleurs)… ». Les deux hommes ont-ils convaincu Sidioca ? Echos de Lemden à suivre…

Affaire du riz du CSA : un autre crime économique inqualifiable


Il s’agit d’un stock de riz que le Groupe Nouegued mettait en vente, comme tout bon commerçant.
Le même riz, rappelons le, avait été acheté par le même Groupe Nouegued auprès du CSA, à l’époque du CMJD.
La transaction entre les deux parties porte sur une enveloppe de 500 millions d’ouguiyas et s’était déroulée alors que la cargaison du riz en question se trouvait encore dans un bateau en plein océan atlantique, à destination du port de Nouakchott.
Vint alors le fameux programme spécial d’intervention (PSI) de Sidioca.
Le CSA commença alors à démarcher le Groupe Nouegued, pour lui racheter le même riz qui était stocké dans des magasins à Nouakchott.
Une commission présidée par Hawa Djibril commissaire adjointe attesta la bonne qualité du riz et présenta son rapport au commissaire titulaire, le colonel Abderrahmane Ould Boubacar. C’est ainsi que le Groupe Nouegued vendit le riz du CSA au CSA !
Mais dans cette affaire, on dit que madame Djibril aurait empoché une commission énorme qu’elle partagea avec KB à l’époque, première dame redoutable. Est-ce vrai, est-faux ? En tout cas, c’est KB qui a imposé cette Djibril là, comme commissaire adjointe contre vents-et-marées, pour, dit-on, pouvoir opérer sans entraves, dans les hangars du CSA.

AFFAIRE AIR MAURITANIE : l’ex premier ministre Ould Waghef mis en cause


AFFAIRE AIR MAURITANIE : l’ex premier ministre Ould Waghef mis en cause et les autorités semblent privilégier la saisie, pour récupérer les deniers publics.

L’actuelle opération mains-propres que mène aujourd’hui le HCE, s’orienterait vers la récupération pure et simple des deniers publics détournés par d’anciens prédateurs, ennemis de la chose publique.
Pour l’instant, l’affaire de la compagnie nationale AIR MAURITANIE rebondit par l’arrestation de Yahya Ould Mohamed El Waghef ex PM et ex DG d’Air Mauritanie, Sidi Mohamed Ould Biye et Ould Hamoud, tous deux anciens directeurs de la même compagnie, aujourd’hui en liquidation.
L’emprisonnement des criminels n’a jamais permis à l’Etat de recouvrer les biens de la Nation, qui en a aujourd’hui plus que besoin. Didi Ould Biye, Yahya Ould Mohamed El Waghef et Ould Hamoud ont des biens partout, surtout des appartements loués, des usines de fabriques de pattes alimentaires et des comptes pleins d’argent tant à l’étranger qu’en Mauritanie ; sans oublier les innombrables troupeaux de camélidés.
Il faut les saisir pour refinancer la compagnie nationale qui ne doit pas être liquidée, parce qu’elle symbolise la souveraineté nationale. Ne cherchons pas midi à quatorze heures : si on fait ça, personne ne pourra plus voler l’argent du contribuable. Une enquête patrimoniale s’impose cependant, parce que, tous ont mis les titres fonciers aux noms de leurs bergers. Lol.

mercredi 12 novembre 2008

Parc National du Ban d’Arguin : un autre oublié du contrôle d’Etat.



Le Parc National du Ban d’Arguin a toujours été un fief de voleurs (Gabriel Hati, Nagi Ould Bousseif, Yahya Ould Waghef, Sidi Mohamed Ould Meine dit le "mangeur" de la SONADER).
Aucun contrôle d’Etat n’a jamais inquiété ces différents prédateurs, qui se sont succédés à la tête du parc des oiseaux migrateurs. Pour quelle raison ? On ne sait pas.
Pourtant, si la faune que l’administration du parc est supposée préserver, pouvait parler, elle aura beaucoup à dire sur la dilapidation des deniers publics par les fameux directeurs. Lesquels directeurs ne sauraient voler, bien sûr, sans la bénédiction de différents présidents du Conseil d’Administration du Ban d’Arguin.
Ont-ils corrompu le contrôle d’Etat et la Cour des Comptes, pour échapper à la guillotine ?
En tout cas, aujourd’hui la question est posée quant au mode de gestion du Ban d’Arguin. On doit savoir à juste titre, la destination finale des fonds du contribuable mauritanien et des bailleurs de fonds étrangers. A suivre.

Chiffres rouges



100 millions d’ouguiya, tel est le montant que Salikou, le coordinateur du projet Maghama-décrues, a accordé à une ONG bidon appartenant à son cousin et beau frère.
Cet argent proviendrait d’un financement OADA, organisation qui risque d’annuler toutes ses interventions en faveur de la Mauritanie, si elle apprend ce que fait Salikou de son argent.
Rappelons ici que Salikou était le bailleur attitré des différentes cérémonies de mariage du tristement célèbre Sidi Ould Domane, ex-directeur général adjoint de la SONADER et actuellement président du Conseil d’Administration de l’ENER dont-il a détourné un véhicule 4x4 VX tout neuf. Mais ça c’est une autre affaire dont LTV apportera des compléments d’informations confidentielles et scandaleuses.
LTV attend toujours aussi de son confrère TAQADOUMI, des nouvelles de la mafia de la filière agricole. Ces nouvelles tardent à venir. Mais nous comprenons que, par les temps qui courent, TAQADOUMI est trop occupé par la couverture passionnée des activités des truands du FNDD et la réédition de la "friperie" éditoriale.

mardi 11 novembre 2008

Le président du Sénat se distingue du président de la chambre "basse" par la sagesse et la noblesse.


Contrairement à son collègue de l’Assemblée Nationale qui persiste et signe dans son extrémisme aveugle, monsieur Ba Mbaré a présidé l’ouverture de la session ordinaire de sa chambre, le lundi 10 novembre à 12h.
Le citoyen mauritanien apprécie hautement ce geste patriotique de la part d’un homme qui vient de prouver sa noblesse tant dans ses idées que dans sa conduite.
Il a vu que la Mauritanie a besoin de ses fils et n’a pas hésité de prendre le train en marche. D’ailleurs, depuis le changement du 06 août dernier, personne n’a enregistré un seul mot déplacé de la part du président du Sénat, monsieur Ba M’baré, contrairement à Messoud Ould Boulkhair, le vulgaire qui a dépensé tout le budget de l’Assemblée Nationale pour insulter la Mauritanie à l’étranger.
Aujourd’hui, Messoud revient avec une lettre au style très messoudien du reste ; missive qu’il adresse à ses collègues députés, lesquels députés auraient jeté cette lettre aux GOUERATT qui rôdent dans les environs de la résidence de Ould Boulkhair.
Dans sa fameuse lettre, Messoud se dit gêner par l’illégalité de la session parlementaire mais, il ne se gêne pas quand il perçoit son salaire net de 5 millions d’ouguiya mensuels. Rien ne le gêne non plus, quand il sait que son boycott de la session ordinaire est en flagrante violation de l’article 54 de la constitution.
Messoud qui parle tant de la légalité et de la justice ne se prive pas pourtant de prendre l’argent du contribuable mauritanien pour le dépenser dans les hôtels et les cabarets européens.
La dernière des messouderies fait rire debout : libérer Sidioca, le réinstaller au fauteuil présidentiel puis voir s’il peut démissionner volontairement !
Quelle sottise monsieur Messoud ! A-t-on déjà vu dans l’histoire un président africain et surtout mauritanien faiblard comme Sidioca, démissionner de son propre chef ?
Messoud a eu beaucoup d’argent ces derniers temps et cela l’a rendu complètement cinglé.
Le HCE aurait pu le coffrer dès le premier jour du mouvement rectificatif, mais il ne veut pas en faire un martyr.
Parmi les autres messouderies et qu’il dit à ses maîtresses : « voyez comme je ressemble bien à Mandela ! ». Non, vous ne lui ressemblez ni physiquement, ni par l’action…
La vraie raison du boycott de Messoud est surtout, qu’il compte sur une intervention étrangère pour "somaliser" la Mauritanie.
LTV aurait appris que Messoud se prépare à une randonnée au Canada pour vendre ses mensonges, pensant qu’il y serait mieux écouté. Comme on dit, à beau mentir qui vient de loin.
En tout cas, il est temps que les députés revoient Messoud pour mieux économiser les deniers publics. L’homme coûterait aujourd’hui à l’Etat plus de 10 millions d’ouguiya de traitement mensuel, voyages et massages dans l’avion compris. Messoud en est-il conscient ?
De toute façon, tout le monde sait aujourd’hui que depuis le mouvement rectificatif du 06 août 2008, Messoud Ould Boulkhair est devenu une marionnette entre les mains de certaines puissances étrangères et leurs satellites qui veulent mettre la Mauritanie à feu et à sang.

Trafic d’influences du temps de Sidioca : Le maire d’Aghchorguitt est aujourd’hui en faillite.


Le maire actuel d’Aghchorguitt, monsieur Sidi Ould Meyloud s’est rempli les poches durant la période de Sidioca.
Son procédé était très simple : vous voulez parler à la présidente KB au téléphone, vous payez au maire 1 million d’ouguiya et il vous la passe sur son portable. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, et il empoche 7 millions d’ouguiya en une journée.
Est-ce que KB était au courant ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, elle a aujourd’hui l’occasion de récupérer une partie du magot assemblé sur son dos par le maire truand qui sert aujourd’hui de chauffeur à Moissa Fall dans le cadre des activités subversives du FNDD.

Filière de la mafia agricole : du nouveau


Sidi Ould Smail responsable projet PAHABO sous la tutelle de la SONADER , nous a été déclaré en compagnie de Salikou dans les environs de Maghama. Les deux hommes seraient entrain de préparer des gros mensonges en perspective de la visite prochaine du président du HCE dans la Chemama. Les conciliabules et intrigues de la mafia du secteur ont alors commencé. Il y’a cependant un grand absent jusqu’à présent : le patron de l’UNCACEM. Notre confrère Taqadoumy ne nous a encore rien signalé, le concernant. A suivre…

Chiffres rouges


50 milliards d’ouguiya, tel est le déficit du gouvernement de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, exercice 2008 (position net du gouvernement selon les dernières publications du site de la Banque Centrale de Mauritanie. Tout cet argent se serait évaporé dans les études et empoché par Isselmou Ould Abdel Kader ancien ministre actuellement en prison et les bureaux d’études de Zeine Ould Zeidane ex-PM

lundi 10 novembre 2008

FNDD : les affameurs du peuple doivent être punis par la loi.


Jusqu’à quand ceux qui cherchent l’embargo contre le peuple mauritanien doivent-ils arrêter leur cinéma et leurs activités criminelles contre le peuple mauritanien.
Après avoir dilapidé les deniers publics du pays, pendant un quart de siècle, ils continuent toujours à sillonner les capitales occidentales pour mettre la Mauritanie sous embargo afin de regagner, encore de nouveau, leurs postes de voleurs de l’argent de la Nation.. .
Le citoyen mauritanien ne comprend plus l’attitude réconciliente que le HCE observe vis-à-vis de ces grands voyous comme Boidiel, Hamed Ould Sidi Baba, Messoud, Ould Kebd et consorts.
Les chancelleries étrangères sont fatiguées d’entendre les mêmes chansons sur la restauration de la légalité constitutionnelle.
Tout le monde sait aujourd’hui que Sidioca est incapable de gérer la Mauritanie. Même Louis Michel, le belge retraité reconnaît la nécessité d’organiser des élections présidentielles anticipées, mais s’accroche toujours à la caisse de Sidioca.
Alors pourquoi ne pas organiser ce retour à la légalité permettant aux mauritaniens, de choisir librement l’homme qu’il leur faut, sous l’égide du HCE et des observateurs étrangers de tout bord ?
De toute façon, le HCE détient aujourd’hui les rennes du pouvoir et n’est pas prêt à s’en défaire, pour plaire à Louis Michel, à Messoud, à Boidiel et consorts.
Le fait de laisser la bande de Messoud et compagnies vaquer librement à leurs entreprises sanguinaires, peut créer le doute chez les citoyens mauritaniens, quant aux capacités du HCE à maîtriser la situation dans le pays.

Y’a-t-il du nouveau sur les traces de la mafia de la filière agricole ?


LTV relance sa poursuite des fossoyeurs de l’agriculture en Mauritanie. Vous avez compris, il s’agit de Dendou Ould Tajidine, Salikou de Maghama décrues, et leur parrain Mohamed Salem Ould Merzoug actuellement Haut Commissaire de l’OMVS. Il y’aurait également des responsables de projets de développement agricole au sein de la SONADER.
Peut être qu’ils ont entrain de faire leur apparition à l’occasion de la prochaine visite du président du HCE dans la Chemama ? A suivre…

samedi 8 novembre 2008

SNIM-BCM : est-ce le début de la fin des deux géants piliers de l’économie nationale ?


Les derniers changements à la tête de la SNIM et de la BCM inaugurent l’écroulement à court terme, de nos piliers économiques.
La BCM, comme la SNIM regorgent de cadres supérieurs intègres et compétents, qui sont fatigués de se voir commander, chaque fois, par des outsiders qui ne connaissent rien aux boites respectives. La patience a ses limites…
Même si ces deux institutions exercent chacune un monopole sur un secteur, et ont acquis une longue expérience pour surmonter les difficultés ponctuelles, elles ont besoin de la préservation des acquis dont surtout la loyauté du personnel-cadre, toutes catégories confondues.
On nous dira que Kane Ousmane et Sidati Ould Benhmeida ne sont pas les premiers médiocres qui se voient offrir la direction de la SNIM et de la BCM ; mais ce n’est pas en ce moment qu’il faut en recruter : la situation du pays est difficile et l’avenir semble nous attendre avec des jours sombres.
Il faillait donc laisser le statu quo ou nommer des gens du sérail à la tête de la SNIM et de l’institution émettrice.
Kane Ousmane aurait dû retourner à la BAD avant que la SNIM ne disparaisse.
Les hautes autorités galonnées devraient savoir que la SNIM n’est pas une mince affaire, parce que la survie du pays en dépend, surtout par les temps qui courent…
Vivra-t-elle le triste sort d’Air Mauritanie ? Rien n’est à exclure, surtout avec le nouveau AG aux pratiques financières peu orthodoxes et en panne de patriotisme. Ley.
Mais tout cela est la faute de Ely.com qui a ramené Kane Ousmane en Mauritanie en 2005. Il aurait mieux fait de le laisser partir aux Etats-Unis d’Amérique pour devenir un autre Obama. Pourquoi pas ? En tout cas, c’est mieux pour lui et pour les siens. SNIM et NDB digèrent très mal des gens comme lui. Wait and see !

Nominations au ministère des finances : l’ère des gigolos


Décidemment Ould Raïs n’est pas inspiré par les temps qui courent, sauf pour le dernier mouvement des douanes.
Il remplit le pauvre ministère des finances de gigolos comme Mohamed Mahmoud Ould Hama Khattar à la tête de l’inspection général, alors que l’homme n’est qu’un juriste version Université de Nouakchott. Mint El Mounir est la première en a rire !
Quant à Ould Batta à la direction des domaines, rien n’est plus grotesque quand on se rappelle sa dernière parution à TVM, comme porte-parole des gardiens des chantiers en construction à Nouakchott. Le ridicule ne tue plus !
Mais ces derniers temps, toutes les méthodes semblent être bonnes pour avoir une nomination, aussi injustifiée soit-elle.
On est encore bien loin du principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut !
Cette mauvaise pratique dans les nominations imméritées a été inaugurée par El Moudir Ould Bouna à la tête de l’AMI, cet "analphabète" éternel qui a construit, sous l’ère Moaouiya Ould Taya, deux villas cossues en moins de sept mois, à Tevragh-Zeina, vers centre émetteur (pour ceux qui cherchent l’adresse), et avec l’argent du secrétariat d’Etat à la lutte contre l’analphabétisme (tenez-vous bien).
Ce nullard hâbleur-applaudisseur mettra bientôt l’AMI dans un cercueil. Ne le perdons pas de vue.

Avis


Ltv (Lakhbaar tebgue vidar) recherche les nouvelles des deux bandits opérant dans le secteur de l’agriculture, qui auraient fui avec les deniers publics.
Ltv ne connaît que le signalement d’un certain Dendou Ould Tajidine coordinateur actuel du PDIAM, qui nous a été signalé vers les Acla du Tagant.
Les lascars fossoyeurs de l’agriculture en Mauritanie auraient caché l’argent du contribuable mauritanien et des bailleurs de fonds étrangers sous le barrage de Deroum au sud-est de Tidjikja.
La direction de la police économique serait à leur trousse. Ltv aussi. Notre confrère Taqadoumy peut nous aider, peut être, dans cette enquête. Inte vem !
De toute façon, les troupeaux des camélidés des hommes recherchés se compteraient par milliers. De quoi rembourser les deniers publics volés. Dans tout cela, il y’a la responsabilité criminelle de la fédération des agriculteurs et des éleveurs de Mauritanie. A suivre…

mercredi 5 novembre 2008

Messoud Ould Boulkhair a un nouveau maître.


On le croyait affranchi, mais le voilà qui se porte volontairement sujet de Sidioca déchu. Il n’est pas en fait entièrement soumis à Sidioca, parce que Messoud cherche actuellement des maîtres blancs en France ou en Libye.
Avant, Messoud avait offert ses services aux Ideyghoub, mais ces derniers l’ont refusé parce qu’il les avait jadis traités de tous les maux.
Aujourd’hui, Messoud sillonne le monde entier pour insulter la Mauritanie , grâce à l’argent du contribuable. Il se dit président d’une Assemblée, alors que sur les 95 membres du Parlement, il n’a même pas 5 députés. Avez-vous déjà vu ça, messieurs les démocrates du monde ?
On dit dans les couloirs que la campagne de Sidioca l’avait "acheté" au deuxième tour des présidentielles de 2007 à 50 millions d’ouguiya, toutes charges comprises. Est-ce vrai ? Tout est possible pour quelqu’un qui aime l’argent et la bonne chair…
Parce que personne ne l’écoute plus en Mauritanie, Messoud le vieillard puant occupe actuellement les micros de RFI et de Radio Monté Carlo pour demander des sanctions contre le peuple mauritanien en oubliant que les ménagères de Hay El Marbatt qui lui ont toujours donné leurs voix, plébiscitent aujourd’hui Mohamed Ould Abdel Aziz qui a réglé leurs problèmes en un jour. Messoud sera de retour en Mauritanie cette semaine pour être destitué, pourquoi pas ?
Ce n’est pas la première fois qu’un assujetti usurpe le pouvoir, parce qu’on se rappelle de l’histoire des Mamlouks en Egypte et le poème de El Moutenabi les concernant.

mardi 4 novembre 2008

Tête de portugais quitte la SNIM


Rien ne prédestinait cet ex-employé du bureau international du travail et ancien commis au service du personnel de l’ex MIFERMA, à ces promotions fulgurantes comme administrateur général de la SNIM, patron des patrons et nouveau PDG d'une grande multinationale basée à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis.
Mohamed Ali Ould Deyahi est très malin : protégé de Ely Ould Mohamed Vall et de Sidioca qui l’ont parrainé à la tête de la SNIM et comme patron des patrons, il sait que ceux qui le protégeaient ne sont plus là.
Les moments difficiles qui se profilent à l’horizon de la SNIM qui fera bientôt office de trésor public pour le HCE, en cas d’embargo, l’ont poussé à prendre la fuite pendant qu’il est temps : un Gounani est toujours en éveil quand il pèse sa gomme (proverbe maure).
Les salons des jassouss et autres trafiquants d’influences se mobilisent déjà à Nouakchott, pour trouver les deux oiseaux rares qui vont succéder à Ould Deyahi à la SNIM et au patronat, dont les membres hommes d’affaire poltrons (et non patrons), nous ont habitués à obéir aux premiers ordres du dircab PM et valider les décisions des gouvernants du moment. Ils sont certes patrons dans leurs entreprises, mais ils n’ont aucun mot à dire sur le destin du patronat…
Nos "vaillants" patrons poltrons rivalisent actuellement dans une course effrénée, pour bénir le choix du HCE.
Le patron des patrons peut même être un homme qui n’a ni société ni fortune. Wait and see.

Un président démocratiquement élu ne se met pas dans la marmite.


Depuis le 6 août 2008, le chef de l’Etat, Général Mohamed Ould Abdel Aziz, multiplie les actes en faveur des pauvres. Après la visite de Hay Essakene et les instructions données pour fournir aux populations des habitations décentes à la place des gazra, il diminua les prix du gasoil à la pompe, ce qui est loin d’être négligeable parce que cela est automatiquement suivi d’une baisse des prix (pain, transports, etc.).
Puis ce fut le tour des habitations de Hay El Marbatt qui vont bénéficier désormais des droits auxquels ils n’ont jamais rêvé.
Maintenant, c’est le tour du prix du gaz domestique et du poisson frais dont les prix sont actuellement à la portée de toutes les bourses.
Le président du HCE a fait en moins de trois mois, ce que ses prédécesseurs n’ont pas fait en moins des vingt dernières années, comprenez les membres du FNDD dont Messoud, le Mandela de Mauritanie qui a dilapidé les biens de l’Assemblée Nationale sous Sidioca et le budget du Ministère du Développement Rural à l’époque de Moaouiya.
Même yahya Ould Kebd qui se prend aujourd’hui pour libérateur et protecteur de la démocratie, a construit une très grande villa en moins de trois mois, sur la route Nouadhibou, avec l’argent de l’Aménagement du Territoire, avec la bénédiction de Sidioca.
En tous cas, les populations mauritaniennes plébiscitent déjà Mohamed Ould Abdel Aziz comme président éternel de la Mauritanie, puisqu’il leur donne du pain et les sécurise.
La meilleure ménagère du monde ne peut pas faire du riz sans riz, même avec un président, fut-il démocratiquement élu.

lundi 3 novembre 2008

Cérémonie d’investiture de Sidioca à la Présidence de la République : une démo-comédie bien jouée.



Quels comédiens étaient ce jour là les mauritaniens et les étrangers qui rivalisaient dans l’hypocrisie la plus puante !
On voyait défiler sur la tribune ce jour là du 19 avril 2007, Ely Ould Mohamed Vall, grand acteur de son état performant son rôle de cédeur du pouvoir militaire aux civils, suivi du président marionnette Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi que les apparences donnaient pour nouveau président "qui rassure", malhonnêtement, démocratiquement élu.
Puis suivit alors une file interminable de chefs d’Etats, de gouvernements et de représentants venus d’Afrique et d’Europe et même des Etats-Unis d’Amérique, avec la présence très encombrante du secrétaire d’Etat adjoint Négro Ponty, accompagné d’un Général au béret bizarrement biscornu, se faisant passer pour le commandant en chef de L’AFRICOM.
En plus de ces acteurs, les figurants étaient nombreux parmi lesquels l’ex-future Première Dame KB qui mijotait déjà l’établissement de sa fondation.
Ce jour là, le peuple mauritanien vivait l’instant le plus théâtral et le moment le plus faux de son histoire agitée par les coups d’Etat et les élections inutiles à répétition. Pauvre peuple mauritanien, tu es trop fatigué…
Ce jour là aussi, les différents acteurs qui pensaient avoir bien joué leurs rôles, ont oublié de fermer le rideau derrière eux.
Il en résulta alors un pouvoir aux mains d’un triumvirat : Sidioca, Messoud et Zeine Ould Zeidane (zinzin), le quel triumvirat était commandé par un officier aujourd’hui aux commandes de l’Etat mauritanien.
Une nouvelle donne dépassait cependant tout ce micmac et mises en scène : il s’agit des députés indépendants de la majorité hétéroclite.
Mais derrière chaque problème, il y’a toujours une femme parce que KB boucla la tragédie, en fermant le rideau sur son mari de président marionnette. Il revient aujourd’hui en prison au même lieu (Palais des Congrès) où il avait ouvert la pièce théâtrale, mais Sidioca n’arrive toujours pas à lever le coin du rideau pour recommencer le théâtre. Mseikine…
La pièce était bien jouée dans sa première scène, mais les acteurs ne sont plus les mêmes. Il y’a maintenant le HCE, les députés frondeurs, puis les députés tueurs de la Mauritanie.

Gabegie style HCE

Des baisses de prix ont été enregistrées certes sous le HCE, mais le trafic d’influences et le clientélisme se pratiquent par nominations des protégés des généraux et parents des députés malhonnêtes, pendant que les hauts cadres diplômés du pays croupissent dans l’antichambre de l’exclusion et de la précarité.
Si vous n’êtes pas protégé d’un député frondeur, nous n’avez aucune chance d’accéder aujourd’hui à quoi que ce soit dans ce pays.
Face à de tels enjeux, une question revient dans la bouche de tous les citoyens honnêtes : en se débarrassant de Sidioca et de son triumvirat, sommes-nous sortis de l’auberge ? Rien n’est moins sûr, à cause des comportements déloyaux des spéculations "parlementaires" sur le marché du travail…
Autant d’erreurs et de mises en scène qui risquent d’étouffer dans l’œuf les velléités du HCE de préparer l’après Sidioca en purgeant l’administration publique des éléments prédateurs et en rétablissant la justice distributive dans la politique de l’emploi.
Ceux qui ont profité des prébendes de l’Etat durant les 25 dernières années et qui se sont immensément enrichis sur le dos du contribuable mauritanien, doivent être éloigné pour donner la chance à des citoyens mauritaniens méritants et honnêtes qui vont d’une injustice à une autre depuis ¼ de siècle, pour la simple raison qu’ils refusent de verser dans le faux et l’usage du faux politique. Vivement la justice pour tous !
Citons ici l’exemple de Cheikh El Bekaye et de Cheikhna Ould Nenni, nouvellement nommés consuls "généraux" à Las Palmas et à Dakar. Ley.
Sous Sidioca, le couvercle de la marmite était hermétiquement fermé parce que seules les régions du Tagant et du Fleuve avaient accès aux nominations injustifiées, du reste. Aujourd’hui, il faut avoir des galons ou assimilés.
La Mauritanie ne se limite pas aux députés frondeurs et aux membres du FNDD qui se regardent actuellement en chiens de faïence depuis le 6 août 2008. Jusqu’à quand ?
Le HCE doit dépasser ce jeu du chat et de la souris et surtout déverrouiller l’accès aux hautes fonctions de l’Etat pour ne pas agacer d’autres forces qui gardent encore leur sang froid pour ne pas provoquer l’explosion.

Un petit minable nommé président du conseil d’administration


Bâ Adama Moussa est un petit professeur adjoint de français qui passait tout son temps à écrivailler dans la feuille de choux du journal très mauritanien BILADI, du très malade mental Moussa Ould Hamed, un autre professeur mouçaid que le hasard et la médiocrité dans le choix des hommes, avaient placé récemment pendant la période d’exception (CMJD) à la tête de l’AMI, qui a aujourd’hui son vrai moudir.
Bâ Adama Moussa est nommé au poste prestigieux de président de conseil d’administration de TVM, de l’AMI et de Radio Mauritanie avec un traitement mensuel d’un million d’ouguiya en plus d’une villa et son ameublement, un véhicule de fonction, le tout assaisonné de factures de téléphone, d’eau, d’électricité et le carburant, le tout à la charge de l’Etat. Voilà ce qu’on appelle la gabegie, voire l’inadmissible ! On peut aussi appeler cela, sans risque de se tromper, le détournement de l’argent public. On avait pourtant reproché à Sidioca de vouloir "acheter" les députés, à la veille de sa destitution. N’est-ce pas ?
Figurez-vous que ce minable pigiste de BILADI (et quel BILADI !) ne fera rien du tout pour mérité ce traitement exceptionnel.
Le conseil d’administration qu’il présidera ne siège qu’une fois par an et on n’exigera de lui aucune présidence sauf pour avoir des jetons. Quelle largesse !
Rien par ailleurs ne le prédestinait à cette nomination, sauf que l’intéressé fait parti de ceux que RFI, en panne de programme, interrogeait parfois, dans le cadre de sa revue de presse africaine, francophonie oblige.
Mais cela n’a jamais été une place au soleil pour les amateurs du micro RFI, parce que " la radio du monde" interroge n’importe qui, de Diallo le gargotier à Conakry jusqu’à Moussa le cireur de chaussures à Bamako, en passant par la Fatou N’Diaye vendeuse d’arachides grillés à Dakar, qui elle aussi parle un français académique impeccable. N’est-ce pas, monsieur Alain FOCCA ? On est où, là.

samedi 1 novembre 2008

Mauritanie/OUA : Jean Ping est dépaysé dans le désert.


Quand il était venu récemment à Nouakchott, à la suite du mouvement rectificatif du 06 août, le président de la Commission de l’Union Africaine, monsieur Jean Ping pensait avoir droit à un bal dînatoire au dessert succulent et au terme duquel il ramènerait Sidioca au palais ocre, en mettant les officiers membres du Haut Conseil d’Etat au cachot.
A la place de l’orchestre et du buffet bien garni, il eut droit à une succession de dunes de sable et un entretien sur le mauvais passage de Sidioca durant les derniers mois de son règne.
Alors Jean Ping fila à l’anglaise, en laissant l’ordre aux nouveaux maîtres de Nouakchott, de déguerpir avant le 06 octobre 2008, comme si son absence était plus crédible que sa présence. Et il se cacha alors dans sa forêt équatoriale jusqu’au jour où le général Laurent Nkunda le délogea en mettant toute l’Afrique centrale à feu et à sang. Alors Jean Ping se réfugie actuellement dans un bar, dans les environs de Goma, en attendant de bénir l’entrée triomphale du général seigneur des grands lacs.
Après avoir surmonté votre gueule de bois, sachez quand même monsieur Jean Ping (et mieux vaut tard que jamais) que la Mauritanie n’est pas l’archipel des Comores. Loin de là…