mercredi 20 août 2014

Tunisair : les pèlerins mauritaniens dépossédés !

Aller en pèlerinage est un des cinq piliers de l’ islam , mais y aller sans bagages est une innovation de la compagnie aérienne Tunis air ! Les aéroports de Médine et de Djedda regorgent de bagages des pèlerins et Mouatemirines mauritaniens comprenant des valises pleines de voiles de Kneyba , Mouftila et des rares dattes Ajwa produits de 2014 ! Ces colis précieux sont en souffrance dans les aéroports saoudiens … Les tickets-bagages montrent pourtant clairement que ces bagages sont enregistrés à destination de Nouakchott, mais sans bouger des tapis roulants H24 ! Les Mouatemirines du ramadan dernier sont tous rentrés sans leurs bagages et les courtois agents de Tunis Air gardent toujours le même , sourire devant lesquels les passagers finissent par capituler : « vos bagages arrivent par le prochain vol » ! Devant cette situation inacceptable , les commerçantes mauritaniennes perdent patiences , mais apparemment Tunis air profite de l’inexistence de visas entre la Mauritanie et la Tunisie pour faire le plein de passagers mauritaniens qu’on maltraite sans raison ! Mais voilà que la mesure qui était destinée à faciliter les choses devient la source de tous les malheurs … Jusqu’ici la RAM quitte Nouakchott quasiment vide à cause de l’exigence de visas entre les deux pays ! A cause de cette nouvelle situation créée par le mauvais service de Tunis air, la RAM reprendra sans doute sa part du marché ! Selon la réglementation régissant l’aviation civile, Tunis air est tenue de réparer la perte matérielle subie ces derniers temps par les passagers mauritaniens (Montréal 2004) à raison de 1300 euros par bagage … En plus, les mauritaniens se plaignent des services de l’aéroport Carthage, pour prendre la correspondance et certains disent avoir été oubliés dans les hôtels des nuits durant ! Tunis Air n’est plus celle de Bourghiba et même si la Tunisie a subi un printemps relativement stable, cela ne semble pas avoir été le cas de Tunis air qui a besoin de revoir sa gestion avant le prochain printemps …

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire